Définition du mot coaching : « Le coaching est un partenariat qui met l’emphase sur l’action que nos clients ont l’intention de prendre pour réaliser leur vision, leurs buts et leurs désirs. Le coaching suscite des questionnements amenant les clients à la découverte d’eux-mêmes, ce qui hausse leur niveau de perception et de responsabilité. Ceux-ci bénéficient d’une structure d’accompagnement, de soutien et d’une précieuse source de rétroaction. Le processus de coaching aide les clients à définir et à atteindre leurs buts professionnels et personnels plus rapidement et plus facilement qu’il en serait possible sans l’intervention d’un coach. » Source : Fédération internationale des coachs

Bla-bla-bla.

Mettez-vous à genoux si vous avez déjà aidé quelqu’un, je vous nomme coach par les pouvoirs qui me sont conférés par un organisme flou (qui accrédite l’organisme d’ailleurs?). Relevez-vous et répandez la bonne nouvelle. By the way, payez votre cotisation sinon vous ne pouvez pas être « professionnel » et vous n’accéderez pas au paradis des coachs.

Tout le monde est coach de n’importe quoi de nos jours. C’est un mot à la mode qui discrédite ceux qui accompagnent adéquatement les entrepreneurs.

On me décrit trop souvent comme un coach. Je me dois donc de faire une mise au point, de mettre les points sur les i et les barres sur les t.

Le coach d’affaires vous aide à établir vos objectifs et vous accompagne pour vous aider à les réaliser… Vrai.

Mais posez-vous les questions suivantes :
•    Est-ce que les coachs ont eux-mêmes de vrais objectifs d’entreprise?
•    Est-ce qu’ils les atteignent?
•    Ont-ils du succès ou en ont-ils déjà eu?
•    Leurs clients ont-ils du succès? En raison de leur intervention?
•    Ont-ils pris des risques en affaires comme vous en prenez pour votre entreprise?
•    Sont-ils pertinents pour votre champ d’activité?
•    Quelle est la réelle plus-value que le coach peut vous apporter comme entrepreneur par rapport aux autres formes d’accompagnement disponibles?
•    Est-ce qu’ils le font à temps plein, par choix, ou est-ce qu’ils le font par dépit, entre deux jobs, alors qu’ils sont en mode survie?
•    S’engagent-ils publiquement par rapport à leur vision, sur les réseaux sociaux et leurs outils marketing, et présentent-ils clairement leur expertise et leur méthodologie d’accompagnement?

En tout cas, je ne voudrais surtout pas d’un parasite qui s’incruste dans mon processus de gestion sans être lui-même entrepreneur et qui a de la difficulté à gagner 50 000 $ par sa pratique « professionnelle ». Si vous saviez le nombre de coachs qui me contactent pour avoir de la job, parce qu’ils ne sont pas capables de tirer un revenu suffisant de leur pratique pour bien en vivre. C’est ahurissant. Et c’est surtout inquiétant pour les entrepreneurs qu’ils prétendent aider.

Certains me reprochent d’exagérer avec le terme parasite. Mais comment appelle-t-on un individu qui tente de créer une relation de dépendance dans son propre intérêt, tout en prétendant que c’est dans le vôtre?

Un parasite.

L’idée, lorsqu’on accompagne un entrepreneur, c’est de le faire grandir le plus rapidement possible, en lui apprenant à pêcher avec les bons outils.

Ne vous laissez pas menotter par qui que ce soit. Soyez responsable de vos résultats et ne dépendez surtout pas des autres.

Vous êtes responsable de vos résultats. Pas votre coach.

Certains tombent dans le piège du « je vais le faire pour que mon coach soit content. »

Si vous faites quelque chose, faites-le pour VOUS avant tout. Pas pour satisfaire l’égo de l’individu qui vous aide.

Chaque fois qu’un client potentiel me contacte et me dit qu’il a besoin d’un coach, je lui réponds :

En as-tu vraiment besoin? (clin d’œil ici au comptable Pierre-Yves McSween)

Parce que si tu veux un coach qui va te dire que tu es bon, fin, pis capable, qui te posera des questions sans rien te proposer (parce qu’il ne peut tout simplement pas…) et qui va t’encourager toutes les semaines en te disant « go, go, go, plus fort et plus vite… »,  eh bien, je ne t’accompagnerai pas.

Si tu en veux un parce que c’est la seule façon de te faire avancer, c’est parfait. Mais choisis-en un qui a un historique crédible (track record), qui a ou qui a eu du succès. Qui est passé par là avant toi ou avec plusieurs autres clients. Pas quelqu’un qui est en éternelle quête d’identité et qui te pose que des questions sans pouvoir y répondre lui-même.

Le coaching est une forme d’accompagnement, mais ce n’est pas la SEULE forme. C’est une technique, un outil. Pas une fin en soi.

Peu importe le titre de l’individu que vous choisissez pour vous accompagner, la vraie question à vous poser est la suivante : est-ce que cet individu est réellement crédible à mes yeux et est-ce qu’il peut améliorer ma situation?

C’est pour cette raison que depuis plusieurs années, j’ai arrêté de dire que je fais du coaching. Je fais de l’accompagnement stratégique qui regroupe plusieurs techniques différentes d’accompagnement.
Je suis entrepreneur-conseil. Point.

P.-S. – Je me fais accompagner par des spécialistes qui sont les meilleurs dans leur domaine. Pas par un wannabe généraliste qui ne m’apporte aucun résultat concret pour mon entreprise ou ma pratique d’affaires et qui ne fait que m’encourager. Je choisis des personnes franches, qui ne portent pas de lunettes roses, et qui me disent les vraies affaires.