ASTUCES

BOUM. Une annonce. Une menace. Et en quelques secondes, l’économie canadienne vacille. Parce que Trump frappe encore. Après avoir accordé un sursis de 30 jours sur des tarifs douaniers de 25% sur le Canada, le président imprévisible vient de confirmer cette semaine des tarifs de 25% sur l’acier et l’aluminium. Face à ces menaces, semaine après semaine, vous encaissez, vous vous mettez la tête dans le sable ou vous vous écrasez? L’imprévisibilité de Donald Trump fait trembler nos politiciens et ça devrait être pour vous un reality check. Un électrochoc entrepreneurial. Comme entrepreneur, comment réagissez-vous face à ces menaces qui s’additionnent. Face à la tempête, il y a quatre réactions possibles : 1. La poule pas de tête  Panique totale! Vous courez dans tous les sens et incapable...

« Alexandre, je travaille fort. J’ai donné tout ce que j’ai! » « J’attends de voir l’impact des tarifs douaniers de Trump avant de réajuster mon plan de match. » « Je me donne une couple de semaines comme repli stratégique et je vais réactiver mon développement des affaires en mars après la semaine de relâche. Le printemps, c’est le renouveau, non? » « J’ai un rush de livrables, j’ai pas de temps pour développer. » Voici ce que des entrepreneurs (ce ne sont pas mes clients) que j’ai croisés m’ont raconté dans les dernières semaines. Si votre entreprise stagne, c’est de votre faute. Point. Vous voulez une excuse? Vous n’en trouverez pas ici. Si votre PME plafonne, ce n’est pas la faute de vos employés, de vos clients, ni du marché. C’est vous comme entrepreneur. Vos choix. Vos priorités....

Trop d’entrepreneurs tombent dans le piège du « tout pour l’entreprise, rien pour la stratégie ». Ces entrepreneurs, souvent crinqués en lisant les histoires à succès dans La Presse Affaires, se mettent à dépenser des milliers de dollars, parfois même des millions, dans des équipements flambant neufs, des locaux modernes ou dans l’acquisition de nouvelles clientèles pour « s’attaquer à de nouveaux marchés ». Cette stratégie est justifiée si elle s'insère dans un processus d’affaires bien réfléchi. Autrement, sans stratégie claire, tout ça ne vaut pas grand chose. C’est comme acheter un yacht à un million de dollars sans avoir un quai à la marina pour l’amarrer. Impressionnant pour votre crowd sur Facebook et Instagram, oui. Fonctionnel, pas du tout. Vous savez ce que je pense...

Nous sommes maintenant en 2025. Un climat d’incertitude majeur plane au-dessus de notre économie. Si vous misez sur vos vieilles recettes pour affronter les défis de 2025, vous êtes sur la mauvaise track. L'incertitude, c’est le terrain de jeu des audacieux, pas des conformistes. Ceux qui réussissent cette année, ce ne seront pas ceux qui suivent les sentiers battus. Ce seront les entrepreneurs qui tracent leur propre route, qui prennent des risques calculés et osent faire différemment. Pour bien comprendre, jetez un œil autour de vous et partout en affaires. Le marché change à une vitesse folle. Les fermetures d’entreprises se succèdent. Les habitudes des clients évoluent, la technologie bouleverse les règles du jeu et vos compétiteurs (les redoutables) se creusent les méninges à...

En affaires, chaque échange avec un client potentiel est un duel stratégique. C’est une opportunité unique de captiver, d’inspirer et de le convaincre. Mais soyons clairs : séduire un client, ce n’est pas jouer un rôle ou manipuler. C’est maîtriser l’art de capter son attention, éveiller son intérêt et l’emmener précisément là où il voit en vous la réponse évidente à ses besoins. Vous voulez un secret? Inspirez-vous des techniques d’hypnose. Pas pour endormir vos clients, mais pour réveiller leur curiosité et pour susciter de la confiance. Voici comment. Astuce #1 : Captez chaque mot et chaque nuance avec de l’écoute active L’écoute active est bien plus qu’un buzzword : c’est une compétence cruciale pour tout entrepreneur qui veut bâtir une relation de confiance avec ses clients....

Devant moi, encore un visage inquiet. Encore un entrepreneur à court de solutions. Plus tôt cette semaine, j’ai rencontré Martin, le propriétaire d’une PME dans le domaine de la distribution. L’année dernière, il bouclait des contrats majeurs et voyait ses ventes grimper à un rythme soutenu pour atteindre une année record. Mais depuis février dernier, le vent a tourné. Tout a subitement ralenti. Martin est prisonnier d’un effet domino : Les commandes sont devenues imprévisibles. Les pushing marketing ne donnent plus les mêmes résultats. Les clients hésitent à signer autant à court qu’à long terme. La valeur des contrats rétrécit alors que l’entreprise doit redoubler d’efforts pour des livrables plus petits. Les frais fixes de son entrepôt grugent ses marges. Comme beaucoup...