Le terme « mentor » a été largement galvaudé depuis son apparition dans la Grèce antique. Ce nom commun est dérivé de Mentor, l’un des héros de l’Odyssée de Homère, la bible de la mythologie grecque.
Il « désigne une personne très expérimentée dans un domaine qui accompagne une autre personne souvent plus jeune et moins expérimentée (mais non moins motivée), en réfléchissant, conseillant, et donnant du soutien moral pour l’aider à se développer ou à débuter avec succès dans sa fonction ». (Wikipédia)
Au Québec, lorsque l’on parle de mentorat d’affaires, on désigne généralement le jumelage d’un mentor et d’un mentoré que l’on nomme une dyade.
Le mentor est une personne d’expérience (entrepreneur ou gestionnaire aguerri) qui n’a pas œuvré dans le même domaine d’affaires que son mentoré. Il aide le mentoré, sans jugement, à explorer les situations que ce dernier vit. Il ne donne pas de conseils : il travaille sur le savoir-être et non sur le savoir-faire. Bref, le mentor travaille sur l’entrepreneur, pas sur l’entreprise derrière.
De son côté, le mentoré est un entrepreneur qui souhaite évoluer pour devenir avant tout un meilleur individu. De plus, il souhaite améliorer son processus de réflexion et de décision pour ainsi augmenter sa confiance en lui.
Personnellement, j’utilise les services de mentorat depuis mon début de carrière. Il me permet de ventiler les situations les plus frustrantes vécues en plus de partager mes plus belles réussites. Vous pouvez les découvrir dans un texte que j’ai rédigé en 2019 en cliquant ici.
Chacun d’entre eux m’a permis d’être l’entrepreneur que je suis aujourd’hui. Et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé de m’impliquer auprès de SAGE Mentorat d’affaires en acceptant la semaine dernière la présidence du conseil d’administration.
Selon moi, tout entrepreneur qui souhaite s’améliorer devrait avoir un mentor. Au moins un.
Le mentor fait partie des ressources stratégiques incontournables pour un entrepreneur qui souhaite bien s’entourer. Ça veut dire d’avoir à nos côtés un conseiller (accompagnateur avec expertise), un juriste, un comptable et un mentor.
Il y a deux mots clés que j’utilise toujours pour bien définir mes relations mentorales : Ventiler et Explorer.
On va se dire les vraies affaires : un entrepreneur a toujours une situation à explorer ou à ventiler, peu importe le stade d’évolution de son entreprise (démarrage, reprise, développement, croissance, vente, etc.). Autrement, l’entrepreneur est arrogant et dangereux, autant pour lui-même que pour les gens avec qui il interagit.
Ventiler : partager à une oreille attentive les frustrations et coups durs vécus. Avec une seule question, le mentor a le pouvoir de rapidement voir les opportunités alors que nous sommes aveuglés par un problème.
Explorer : creuser au fond des choses pour mieux percevoir les angles morts et prendre ensuite de meilleures décisions.
Je vous recommande d’ailleurs de visiter le site web du Réseau Mentorat pour en apprendre davantage sur le mentorat d’affaires et peut-être même devenir mentoré.
Avez-vous un vrai mentor?