Si vous saviez le nombre de fois où je fais réaliser à des entrepreneurs qu’ils ne ciblent pas la bonne clientèle. C’est incroyable.

Ils pensent que parce qu’ils ont fait un plan d’affaires de 25 pages et créé leurs personas et segments de clients, ils connaissent bien leurs clients cibles.

Erreur.

On fonde souvent nos espoirs d’affaires sur des clients qui aimeraient pouvoir profiter de nos produits et services, sans miser sur ceux qui ont la réelle capacité de payer.

Vouloir et pouvoir sont deux choses.

C’est la base.

Pourtant, la majorité des entrepreneurs tombent dans le piège et dépensent des milliers et parfois des dizaines de milliers de dollars dans des initiatives marketing plus ou moins porteuses.

– Oui mais Alex, j’ai dépensé 20 000 $ dans mon image et ma visibilité sur le web.

– Ouais pis? Laisse faire le passé. L’important c’est de redresser la situation maintenant.

Il faut donc se poser la question suivante : quel type de clients veut et peut réellement acheter ce que vous offrez, au juste prix?

Théoriquement, votre clientèle cible (celle qui a la volonté et le pouvoir d’achat) devrait vous rapporter au moins 80 % de votre chiffre d’affaires, vous permettant de bien vivre de votre aventure entrepreneuriale. Elle devrait vous permettre de retirer votre masque à oxygène et de quitter le mode survie afin de devenir indépendant et de pouvoir faire croître adéquatement vos affaires.

C’est seulement après que vous pourrez essayer de sauver le reste du monde et d’offrir vos produits ou services aux autres et à la masse de la clientèle potentielle de votre entreprise.

Améliorez votre situation avant de jouer à mère Teresa.

On fait tous cette erreur. Vous l’avez faite, je l’ai faite, Steve Job l’a faite…

L’important, c’est de le comprendre et de redresser la barre rapidement si vous désirez avoir plus de succès. Sinon, votre entreprise risque de crouler sous les dettes et de fermer.

C’est la même chose dès que vous vous adressez à un nouveau type de clientèle.

Il faut savoir faire taire notre intuition et miser sur la compréhension et la connaissance de nos clients payants.

Le public cible fait partie des ingrédients clés pour la réussite de votre entreprise. C’est comme vouloir faire un gâteau à la vanille sans vanille. Le goût ne sera pas le même et vos invités réagiront en conséquence. Peut-être quitteront-ils même la table sur-le-champ.

Avant de dépenser de l’argent en pub et en marketing web, cernez votre public cible.

  • S’agit-il d’un autre entrepreneur?
  • S’agit-il du haut dirigeant d’une organisation?
  • S’agit-il du directeur des ressources humaines?
  • S’agit-il du responsable de l’informatique dans une PME?
  • S’agit-il du responsable de l’entretien ménager?
  • Est-ce un père de famille ou une mère de famille?
  • Avec qui cette personne fait-elle actuellement affaire?

Pour faire affaire avec une PME, il n’est pas obligatoire de connaître personnellement le chef de l’entreprise. Vous devez plutôt parler à la bonne personne à l’intérieur de celle-ci : that’s it. Et vos relances et vos suivis doivent être planifiés en conséquence.

La façon de communiquer, le langage que vous utilisez, les mots que vous dites doivent tous résonner auprès de votre vraie clientèle.

Pourquoi dépenser des fortunes pour faire des publications Facebook si votre public cible (payant) n’est pas celui qui les lit?

Come on!

Arrêtez de vous mettre la tête dans le sable et cessez de croire à la magie des clics.

Cernez vos clients types, les bonnes cibles, et appelez-les ou choisissez les bons canaux de communication pour les joindre.