Il n’y a pas une journée où je ne m’en fais pas parler. Depuis la parution de mon nouveau livre, C’est de TA faute, vous êtes nombreux à m’avoir confié que vous aviez désormais intégré cette phrase à votre vocabulaire.
Ça prouve d’ailleurs que vous avez compris la game de la business.
Luc, un restaurateur, m’a même mentionné qu’il avait arrêté de lire le livre durant ses vacances parce que chaque chapitre lui donnait le goût de retourner travailler dans son entreprise afin d’améliorer ses affaires. Il l’a poursuivi à son retour et il discute depuis des points à améliorer avec sa directrice.
Une de mes anciennes clientes m’a également écrit cette semaine pour me demander pourquoi plusieurs entrepreneurs refusent de se regarder dans le miroir et cherchent des coupables ailleurs.
Quelques entreprises de son réseau ont cessé leurs activités, rejetant la faute sur plusieurs facteurs externes, dont la conjoncture économique, l’absence d’aide gouvernementale, la rareté de main-d’œuvre, le manque d’argent (parce que personne ne veut leur en prêter)…
La réponse est simple : ils sont lâches, arrogants et amateurs.
Refuser de prendre ses responsabilités pour ce qui nous arrive est lâche et est un manque flagrant d’humilité.
Il est arrogant et présomptueux de croire que vous êtes une victime de tout ce qui est externe à votre entreprise.
Le problème vient souvent de l’interne : des lacunes des propriétaires, un modèle d’affaires inadapté, une incompréhension du marché, l’incapacité de vendre au bon prix, le manque d’outils pour mieux gérer, une mauvaise planification des besoins financiers, etc.
Si vous avez un creux au mois de janvier tous les ans, il n’y a aucune raison valable pour ne pas vous organiser pour passer au travers. Il y a onze autres mois dans l’année où vous pouvez faire des surplus.
Le gouvernement n’est pas non plus la cause de la fermeture des entreprises. C’est plutôt le manque flagrant de connaissances, de compétences et de planification de certains entrepreneurs.
Être réactif à ce qui vous arrive est un des problèmes : il faut être proactif et caller les shots.
Et surtout, ne venez pas me dire que votre douance ou votre TDAH excuse toutes vos frasques et vos erreurs.
Vous cherchez des raisons au lieu de chercher à vous responsabiliser.
« C’est normal que j’arrive en retard, j’ai un TDAH. »
Bullshit. Vous avez un téléphone avec des rappels et plusieurs outils disponibles pour vous ramener à l’ordre. Au pire, vous appelez pour avertir de votre retard.
De plus, je vous rappelle que nous sommes TOUS différents. Vous avez donc une obligation à devenir professionnel au lieu de vous chercher des raisons pour excuser vos comportements d’amateur.
« Organisez-vous avant de vous faire organiser! », comme dit Robert, un de mes collaborateurs.
Vos succès ou vos échecs vous appartiennent. Le coupable est dans le miroir et nulle part ailleurs.
Mots d’ordre : responsable, humble et professionnel.
C’est de TA faute.