J’ai dévoré le documentaire Crypto Parano : Enquête aux frontières du virtuel sur Netflix cette semaine. Ce documentaire raconte l’histoire d’une plateforme de cryptomonnaie canadienne en difficulté dont le propriétaire meurt soudainement. Suite à cela, plusieurs centaines de millions de dollars ont été bloqués puisque lui seul détenait la clé de gestion de la plateforme, et les investisseurs commencent à penser que sa disparition est louche…
Ça m’a rappelé pourquoi comme consommateur, je préfère faire affaire avec des gens en qui j’ai pleinement confiance ou encore avec des entreprises qui m’ont démontré que je pouvais leur accorder ma confiance. Ces personnes et ces entreprises l’ont mérité au fil du temps grâce à des expériences positives qu’elles ont offertes. En livrant la marchandise et surtout, en ayant l’écoute nécessaire pour m’aider et pour m’accompagner.
Qu’est-ce que la confiance?
Précision : je ne parle pas ici de la confiance en soi. Je parle de la confiance que l’on accorde à une autre personne ou à une organisation.
La confiance est une notion abstraite dont la définition peut être élastique en fonction de notre interlocuteur.
Le Larousse définit la confiance comme un « Sentiment d’assurance, de sécurité qu’inspire au public la stabilité des affaires, de la situation politique. » C’est donc dire que nous considérons quelqu’un ou quelque chose de manière suffisamment positive pour nous y fier entièrement. C’est une forme de sécurité.
Question d’être tous au diapason, je vous propose ma définition personnelle de la confiance dans un contexte d’affaires. La voici :
La confiance, c’est le sentiment que notre interlocuteur a réellement notre bien-être en tête (notre intérêt à cœur) lorsqu’il fait des affaires avec nous. C’est l’assurance que cette personne veut nous aider en nous offrant une valeur ajoutée qui améliorera notre situation et surtout, qu’elle le fait avec authenticité.
Est-ce que ça résonne pour vous?
Avez-vous spontanément en tête le visage de certains de vos proches collaborateurs, partenaires, sous-traitants ou fournisseurs?
La vraie confiance, elle a un nom. Elle porte le nom de chacune de ces personnes qui vous entourent et vous soutiennent dans votre aventure entrepreneuriale. Si vous êtes incapable de me nommer au moins cinq noms, vous êtes mal entouré.
Lorsqu’on y pense, la confiance est à la base de toute relation d’affaires que l’on souhaite faire perdurer. Elle est l’ingrédient clé de ce que l’on appelle le gagnant-gagnant.
Qu’est-ce qui fait en sorte que vous accordiez votre confiance aux autres?
La confiance se bâtit lorsque la personne ou l’entreprise :
- respecte ses engagements;
- livre un produit qui répond aux attentes;
- répond « présent » lorsque l’autre est en difficulté;
- écoute l’autre lorsque nécessaire;
- est proactive et propose des solutions réalistes et efficaces;
- crée des produits/services en adéquation avec les besoins des clients;
- offre du contenu de qualité aux membres de son réseau (et sans attente!);
- agit en professionnelle et avec respect;
- pose des actions qui sont en cohérence avec ses paroles;
- etc.
La confiance s’érode lorsqu’il y a une incohérence ou s’il y a un doute sur les intentions de l’autre. Lorsque vous sentez qu’on vous a joué dans le dos. Qu’on ne vous a pas tout dit. Lorsque vous sentez qu’on vous a utilisé, voire manipulé. Une fois perdue, c’est un véritable chemin de croix qu’il faut emprunter afin de récupérer la confiance ou de l’accorder à nouveau.
Personne n’est parfait. Il y a quelques années, j’ai omis bien involontairement de faire un suivi sur un dossier avec un partenaire clé. Ça m’aura pris près de cinq ans pour regagner sa confiance et faire en sorte que nous puissions à nouveau collaborer. La leçon a été durement apprise. Vous avez sûrement une telle histoire qui vous vient en tête…
Je vous pose donc une question pour alimenter vos réflexions sur le sujet : que faites-vous pour que les autres aient confiance en vous?