ASTUCES
« Parfois les gens ne nous disent pas ce que l’on souhaite entendre, mais ce que l’on doit entendre. » – Alexandre Vézina
Non, ce n’est pas encore le moment des vacances
Avouez-le, c’est tentant de lever le pied. Il y a toujours une certaine période de flottement entre la Saint-Jean et le début officiel des vacances d’été. Il fait chaud, il fait beau, les enfants ont fini l’école, la Corona sur le bord de la piscine fait de l’œil à...
Aucune excuse
Wake up! Il reste trois mois avant les Fêtes. À peine trois mois pour s’ajuster et développer notre entreprise avant 2023. Ça faisait partie du message que j’ai lancé aux participants de l’événement Un automne Deux-par-Quatre le 8 septembre dernier. Après la gastro-entrepreneuriale du début de l’été et le Fuck off du retour de vacances, j’ai pris la peine de m’entretenir avec plusieurs de nos clients à la Clinique d’accompagnement entrepreneurial. Constat : l’incertitude de l’arrivée de l’automne créée par notre expérience des deux dernières années amène un problème de discipline. Et ça entraîne des répercussions dont nous devons nous méfier. Outre le fait que la pandémie a touché tout le monde à des niveaux différents, elle nous a surtout emmitouflés dans de nouveaux comportements...
Souffler sur les braises
J’ai passé une semaine inoubliable de vacances cet été dans les provinces maritimes. J’ai redécouvert le plaisir de dormir sur un matelas gonflable, à l’abri des intempéries dans une tente qui ne prend pas l’eau (on l’espère toujours en regardant le ciel!). Chaque soir, mes enfants réclamaient un feu de camp, bien avant que la noirceur ne s’installe sur les terrains de camping où nous avons séjourné. Très souvent, ma conjointe et moi avions le réflexe de partir notre feu pendant qu’on préparait le souper, question de créer une belle ambiance. Mais un feu auquel on ne porte pas attention en est un qui ne vit pas très longtemps. Un concept qui a pris concrètement son sens alors que j’essayais de rallumer le feu éteint avec le bois acheté (trop cher) à l’accueil du camping. Si vous...
Une mise à jour du système
« Fuck off! » Plusieurs d’entre vous avaient une gastro-entrepreneuriale avant l’été. Un peu comme si vous aviez le goût de dire à tout le monde « Fuck off! » parce que tout vous fait chier… C’est normal lorsqu’on est à bout. Surtout dans le climat actuel avec l’accumulation des défis de gestion d’une petite entreprise. Un climat de tempête qui n’a rien à avoir avec le soleil de notre été. Vous sentez-vous encore comme ça? Sincèrement, j’espère que vous avez rechargé vos batteries pendant vos vacances et que vous avez retrouvé une bonne attitude. L’objectif devrait maintenant être le suivant : avoir une vision plus claire et plus réaliste de votre situation, sans tomber dans l’émotivité. Voyez-vous le verre à moitié PLEIN ou à moitié VIDE lorsque vous devez faire face à des problèmes?...
As-tu l’impression d’avoir tout essayé?
Le réseau social LinkedIn n’est pas reconnu comme étant une vitrine pour les échecs. Pourtant, la semaine dernière, je suis tombé sur une publication de l’entrepreneur Christian Genest de Buddha-Station qui annonçait avec humilité qu’il mettait son entreprise sur pause jusqu’au mois d’août pour mieux évaluer la suite. Christian racontait qu’il avait hésité longuement avant de la publier. La majorité des entrepreneurs que j’ai vus vivre cette situation (pause temporaire ou fermeture définitive) ont honte, préfèrent se cacher et surtout, se faire oublier. C’est une forme d’atteinte directe à leur ego. Parce qu’ils ont échoué. Ces entrepreneurs se regardent difficilement dans le miroir et se répètent qu’ils n’ont pas connu une réussite éclatante avec leur entreprise. On l’oublie trop...
La gastro-entrepreneuriale, une nouvelle épidémie
« Alex, tout me fait chier! » Je ne m’attendais pas à ce genre de commentaire quand j’ai pris le temps de rencontrer individuellement une quarantaine d’entrepreneurs des quatre coins du Québec récemment. Constat : une grave épidémie frappe actuellement de plein fouet les entrepreneurs du Québec, incluant les solopreneurs. Martin, propriétaire d’une entreprise de stratégie marketing de six employés, en est le parfait exemple. Alors que nous discutions ensemble, il me lance : – Alex, tout me fait chier actuellement. Les demandes de mes clients me font chier. Les employés ne comprennent rien de ce que je vis. Ils m’en rajoutent en me demandant de payer leurs déplacements depuis leur domicile pour venir travailler au bureau. Eux aussi me font chier. Ma coupe est pleine et ils osent se...
Pénurie de main-d’œuvre : mettons le cap sur les solutions alternatives
« No excuses » Il y a neuf ans, les Canadiens de Montréal créaient un buzz médiatique en inscrivant ces deux mots dans le vestiaire de l’équipe. À l’époque, après une autre saison décevante, l’entraîneur-chef Michel Therrien répétait que ses joueurs n’avaient plus le droit aux excuses pour performer et pour participer aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Durant toute l’année, les joueurs répétaient « No excuses » comme un mantra. Résultat : les Canadiens avaient terminé avec 100 points au classement et atteint la finale de la Conférence de l’Est! « No excuses » : c’est exactement ce à quoi me fait penser la pénurie de main-d’œuvre. Les propriétaires d’entreprises, peu importe la taille de leurs défis, n’ont pas d’excuses pour justifier leurs problèmes d’attraction et de...